Nom de sentier : Princesse Paillettes (en référence à mes glitter chaussettes de rando, pas à ma pratique des chemins en chaise à porteurs).
Alors que tout un chacun prépare le trek W des mois à l’avance, Nathan (mon partner in trek) et moi decidâmes, avec l’élan et l’insouciance de la jeunesse, de nous lancer dans l’expérience trekkesque et campinguesque du jour au lendemain.
C’est donc sans réservation, mais avec conviction, que nous entrâmes, par un radieux matin de février (was it ?), dans le parc Torres Del Paine.
Jour 1
Arrivée au camping Paine Grande sur les coups de midi. Montage de tente (qui se révéla idéale pour héberger un duo de Schtroumpfs…) avec vue sur les montagnes (requête spéciale de votre serviteuse qui a le sens du détail).
Puis départ sur les chapeaux de roue direction le Glacier Grey, petit frère de mon precious Perito Moreno.
Jour 2
Après une nuit réparatrice (LOL… Le maté avant de se coucher ==> bonne idée n1. Le sac de rando dans la tente microscopique ==> bonne idée n2) marathon jusqu’au Mirador Britanico.
Alors que votre aventurière allait se mettre à chouiner qu’elle avait faim/froid/marre de marcher, la vue du « cirque » lui coupa la chique. #PaillettesDansLesYeuxEtLesChaussettes
Jour 3
Réveil en douceur (LOL au carré : mon gel douche a gelé ainsi que mes orteils) pour une journée commando : 26km du Paine Grande au Camping Central (à côté du « refuge pour riches » Torres) avec 15 kg sur le dos. Une fois encore les paysages que lindos sauvèrent la mise à Nathan (ça et le fait que je le connais trop peu pour poser mon fessier en bord de sentier et décréter que je ne bouge plus).
Trop de fierté à l’arrivée. Montage du palace de toile et matage d’étoiles fort belles et fort inconnues puis Zzzzzzzzz…..
Jour 4
Sprint jusqu’aux Torres (merci de remarquer que je suis une grande sportive). C’est toujours une bonne idée de partir à 10h passées quand on a bus en fin d’aprem et plus de 9h de rando… ça donne 2 énergumènes surgissant comme des beaux diables de derrière les sapins et expédiant ancêtres et randonneurs débutants dans les ravins.
Arrivés aux Torres à peine essoufflés (#PokerMenteur), les pics sont là, très en beauté avec leur couvre-chef en cumulus.
Moi qui avais toujours rêvé de faire un trek (chacun son délire moi c’est d’avoir des ampoules aux orteils, une hygiène douteuse et un déficit de sommeil), je ne pouvais pas espérer de plus chouette « première fois ». Ptèt ben que j’en referai… #Teaser
Si certain-e-s d’entre vous sont tenté-e-s par l’aventure (ou juste pour le plaisir de lire mes inepties), voici quelques conseils de « celle qui en revient » (c’est un peu comme « celui dont on ne doit pas prononcer le nom » mais version trek) pour préparer au mieux votre torture (pardon aventure) :
- N’oubliez pas la drogue (chocolat/BN/bananes/graines…) à raison d’un shoot toutes les 2 heures vous irez au bout du monde. (Perso quand Nathan agite la tablette de choc je gambade).
- Ne vous laissez pas décourager par les « quoi t’as pas réservé le Camping depuis 3 générations… même pas la peine de traverser l’Atlantique », on avait réservé que dalle, il y avait de la place partout (et au pire il existe des « magic tricks »).
- La doudoune au fond du duvet : THE astuce pour conserver ses doigts de pieds et dormir comme un bébé.
- À la question « La 2eme paire de chaussure : indispensable ou superflue ? » Je réponds LA BASE ! Qui n’a pas remis de chaussures de rando après sa douche ne connaît pas la douleur (et je pèse mes mots. Toujours).
Prochaine étape : date bucolico-romantique avec Mister Fitz Roy !