Comme vous vous en êtes aperçus-es (faites-moi plaisir, dites que vous aviez remarqué…), je n’ai pas publié la dernière étape de mon épopée sud-américaine (aka le road-trip dans la région de Salta), car figurez-vous que je n’arrive pas conclure cet article/chapitre/voyage… #DéniBonjour #PsychologieMagazineJ’Ecoute
Alors, comment vit-on la fin d’un trip de 5 mois et le retour au bercail ? Comment envisage-t-on l’après ? (Oui, je parle de moi à la troisième personne).
On me pose, régulièrement (et légitimement), la question. Et si, bien souvent, je réponds tout sourire (ma marque de fabrique), « Super, je profite de mon petit monde, du frometogome et des 30°C », je dois bien reconnaître que la vérité vraie est un chouilla plus nuancée… Un truc comme « Couci, couça… Je cherche par tous les moyens à repartir fissa fissa… » serait plus en phase avec la réalité.
Parce qu’on ne va pas se mentir, depuis que je foule à nouveau les pavés parisiens, il y a une multitude de trucs et de machins qui me manquent à décès :
- Les petites bouilles d’anges rencontrées en chemin… La Ch’tiote, PoivronMan, Nounouk & Charloune, Aude, David, Anne Mary, le Podologue, Elizabeth, Aurélie & Bruno, Yasmeen, Cesar, Jon, Coco, Sarah, Nelly… Toutes ces personnes croisées quelques heures, jours, semaines, mois… qui ont fait mon voyage, mes fous rires et mes larmichettes #35RupturesSemaine.
- Vivre chaque jour une expérience unique et magique (et tout raconter sur ce blog #CherJournal) : c’est le secret du (= mon) bonheur (comme dans de Peter Pan) !
- Le mode de vie itinérant. J’avoue tout, mon padoque kingsize et la douche avec pression (ET eau chaude, truc de fou !) trouvent grâce à mes yeux, mais le nomadisme me manque. Ne pas savoir de quoi (ni de qui) demain sera fait, avoir en tout et pour tout 2 tenues, ne jamais croiser ni miroir ni make-up, avoir chaque jour des colocs tous nouveaux tous beaux… En voyage il n’y a pas de routine, le quotidien c’est l’imprévu… et ça m’a fait tellement de bien !
- Les empanadas, le Pisco Sour, les maracujas (pour l’équilibre alimentaire), la streetfood, partager un maté… Après mes multiples jérémiades sur le manger français, vous allez vous dire que je veux le beurre, la fourme d’Ambert et le crémier bio (et vous n’aurez pas tort) mais les découvertes culinaires sont une part non négligeable d’un voyage et en bonne goulue mes nouveaux amis comestibles me manquent…
Il parait que pour avancer et ne pas vivre tournée vers le passé #Torticoli il faut avoir d’autres projets, se trouver de nouveaux rêves. Alors après un petit passage à vide, je m’y emploie et suis en quête de destinations pour remettre des paillettes à mes yeux ! #Teaser
PS : Je ne voudrais pas avoir l’air de cracher dans le potage, j’ai bien conscience de la chance folle d’avoir pu crapahuter 5 mois à l’autre bout du monde et d’avoir une maison, une famille, des amis à retrouver (avec bonheur) en France. C’est parce que c’était merveilleux que j’ai eu du mal à rentrer, c’est parce que ce que je retrouve n’a pas de prix que je repartirai pour toujours revenir !
Ohlalala il est top top ton article
Je tr comprend, et je suis certaine que tu vas bientôt repartir 😉😉😉
Hate de lire ton article sur Salta 😍
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