C’est à Queenstown, au sud de l’île du sud, que j’ai posé pour la toute première fois mes glitter socks sur le sol néozélandais.
Porque Queenstown me direz-vous ?
(Vous êtes bien curieux-euses, et vous parlez espagnol)
Pour des raisons toutes aussi improbables que non pertinentes :
- Je me suis dit que la ville de la reine (traduction de Queenstown pour celles et ceux qui faisaient des petits bacs en cours d’anglais), quand on est princesse, c’était de bon aloi.
- Le coin ayant de faux airs de Patagonie (vous n’êtes pas sans savoir que j’ai un léger crush patagon) j’ai pensé que ça me mettrait dans de bonnes dispos vis-à-vis du pays.
- C’est on ne peut plus loin de la casa donc sur mon échelle perso du coolos et de l’exotisme c’est bueno super bueno.
Alooooors quid de Queenstown me direz-vous ?
(Vous êtes impatients-es en plus d’être curieux-ses)
Tadaaam, mon top 7 Queenstownien :
Ma première expérience coach surfing.
Queenstown étant un peu busy busy l’abeille, février étant un peu fichtrement touristique et votre serviteuse étant un peu complètement non prévoyante, quand il fut question de réserver un hébergement et bien figurez vous … qu’il n’y en avait plus ! (Enfin si, si j’avais été prête à sacrifier un rein, mais je n’étais pas…). C’est donc au bord du désespoir que je contactais tous les hôtes couchsurfing de la région (= du pays) et faisais ainsi la connaissance de l’accueillant Aadhi qui, non seulement m’offrit pour 3 nuits le gite et le couvert, mais en plus, entreprit de me faire découvrir tous les hotspot de la zone. (Arrière train bordé de tagliatelles ? Siempre)
Le Ben Lomond trak.
Ma toute première rando néozélandaise et ma toute première rando en solo. 15 kilomètres, 1500 mètres de dénivelés (positifs à la montée, négatifs à la descente, enfin vous voyez le concept…), une météo farceuse (mais avec un arc en ciel en haut…), des paysages à paillettes, un t-shirt porté disparu (naturisme bonjour !), un écran de portable fracassé… Bref, une bien bien belle expédition (qui a le bon gout de démarrer du centre-ville, sympa quand on n’est pas véhiculée…).
Un (ou 2 ?) burger-s au Fesburger.
C’est THE spot de burger de Queenstown. Celui qui est dans tous les guides. Celui devant lequel il y a une horde de touristes en goguettes, affamés et plus ou moins patients. Et c’était un pur moment de grâce (maybe baby parce que j’avais la rando susmentionnée dans l’estomac, anyway…).
Un Happy hour au lac Wakatipu.
C’était une idée d’Aadhi qui a un spot aussi secret que paradisiaque (dont je tairai les coordonnées, moins à cause de la clause de confidentialité que de mon incapacité à situer ledit lieu avec précision). Toutefois je pense qu’une telle expérience peut être reproduite avec une autre bière/compagnie/plage et autant de succès.
Une expé à Milford Sound.
Milford Sound, c’est un peu Milford Sound. Perso j’en avais jamais entendu parler (on la sent la fille qui a bien préparé son voyage ?) mais à peine arrivée à Queenstown je ne pouvais plus passer une demie journée sans qu’on me demande quand (et pas si !) j’avais prévu d’y aller. Bah du coup j’y suis allée. Au programme 7 heures de bus aller-retour, une mini croisière dans les fjords, des cascades venant du ciel (bon ok des falaises) et un chauffeur de bus qui m’a oubliée au retour (#PipiMonEnnemi). Mythique.
Le 12 Mile Creek trak.
Une autre petite baladounette (2 petites heures celle-là), à quelques kilomètres de Queenstown. A l’arrivée un paysage digne de mes plus belles photos Instagram (ce qui n’est pas peu dire je vous prie de me croire) et où a été tournée la scène du Seigneur des Anneaux où Sam et Frodon matent Faramir-Le-Gentil tâter de l’oliphant. Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Cette expédition néozélandaise démarre donc très très très fort, avec un ratio rando/repos largement en faveur des sentiers !
PS : Pour être plus transparente que la transparence avec vozigues, je ne vous cache pas que j’ai également eu mes petits moments de doute et de « mais porque, porque, porque je me suis mise toute seule dans cette galère… » quand je me sentais seule, quand l’accent kiwi exerçait sur moi tout son mystère, quand mon Camelback a jugé judicieux de se vider sur mon ordinateur, quand j’ai essayé d’ouvrir un compte en banque et qu’il y avait plus d’un mois d’attente… Les galères (je sais qu’il y a pire et que j’ai de la chance, je vous vois venir !) font le charme des voyages, mais ça on ne s’en rend compte qu’après…
Ahhhh oui la première semaine (mauvaise idée d’attérir à Auckland), j’ai passé mon temps à me lamenter dans mon lit et à me demander ce qui m’avait pris de me barrer toute seule à l’autre bout du monde ! Mais tu as eu le bon gout d’arriver dans l’un des plus beaux endroits de NZ :p
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Je comprends tellement… Déjà à Queenstown c’était pas évident évident mais Auckland… Je le garde pour la fin, pas encore prête ^^
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