1 gros mois que je rayonne autour de Medellín (prononcer Médéjin pour faire couleur locale) sans réussir à quitter cette incroyable ville située au centre de la Colombie.
Récit d’une romance que personne n’attendait (bon ok tout le monde s’en doutait dans la mesure où je n’ai rencontré personne qui n’aimait pas cette ville !).
L’histoire n’avait pas commencé particulièrement smoothly (vous l’aviez vu venir celle la nan ?!). Mon premier réveil à Medellín je me retrouvai amputée de mon petit sac à dos d’amour (contenant ma tablette, mes bouquins et plus important : mon journal avec mes tourments d’adolescente en fleur). Après enquête (menée de mains de maître par la réception de mon hostel), une apprentie cambrioleuse s’était introduit nuitamment dans mon padoque pour subtiliser mon bien avant d’aller se pieuter dans son couchage perso. Icelle se fit mettre à la porte en pyj pilou et mon precious retrouva sa proprio (=moi, suivez un peu !). N’est pas Arsène Lupin qui veut…
Bien que consciente d’avoir le postérieur bordé de lasagnes je fus tout de même un chouilla refroidie par l’aventure.
C’était compter sans Medellín qui fit opérer sa magie en la personne de Santiago, guide qui non content de me faire visiter la Comuna 13 avec une palenquée d’autres gringos entreprit également de me faire découvrir l’autre visage de la ciudad (sans les touristos susmentionnés).
Alors, comment profiter de la ville du printemps perpétuel comme un vrai Paisa (petit nom des habitants du coin) :
- Aller danser la salsa dans un petit club/bar dédié. Personnellement je danse fort mal (certains vous diront le contraire mais ce sont de vils flatteurs) mais ça ne m’empêche nullement de m’essayer au déhanché (et d’admirer – en bavant – celles et ceux pour qui ça semble aussi naturel que de marcher).
- Aller voir un match au stade Atanasio-Girardot. Se faire embrigader par une petite mamie qui fournit le siège, le drapeau en plastique et les instructions sur où/quand/comment l’agiter en chantant.
- Faire une visite guidée de la ville. Tout le monde vous le dira, celle de Real City Tour (reservable en ligne) est la mieux. Soigner un peu son inculture (et contrecarrer l’influence de Narcos #OnNeRemerciePasNetflix).
- Faire un tour au Musée d’Antioquia. Commencer par le 3ème étage et l’impressionnante (et réjouissante) collection Botero. Faire les 2 autres étages un peu au pas de course parce qu’on a la capacité de concentration d’un enfant de 4 ans.
- Faire une petite promenade au Parque Arvi. Apprécier la vue depuis le teleferico. Amener le pique-nique pour une pause gatgut au milieu des sentiers.
- Se balader au Jardín Botanico. Y rencontrer le maire de Medellín. Assister à son show de politicien et participer (à l’insu de son plein gré) à la mise en scène : et clic une dizaine de photos avec la gringuita blondinette ! 📸🤷♀️
- Faire une escapade à Guatapé (2h de bus depuis Medellín). Y rester au moins une nuit pour un réveil avec THE vue. Monter au Peñol pour faire THE photo. Rencontrer THE Flora et l’entraîner dans une expérience kayak dont elle vous dira des nouvelles (en fait elle ne vous dira rien car elle est morte d’avoir tenter de suivre ma cadence infernale !).
- Faire une visite de la Comuna 13 et devenir la préférée du guide susmentionné (enfin ça c’est comme voulvoul). Avoir une vue incroyable sur Medellín. Prendre 12000 photos artistiques des graffitis. Se culturer un chouilla sur l’histoire du lieu, des paramilitaires, guérilleros et autres narco trafiquants en présence (plus aujourd’hui môman, pas de panique !)
N’accepter de partir que parce qu’il y a un petit sommet à proximité et que ça fait un moment que je n’ai pas cherché à toucher les étoiles !